Wait & see donc,
Oh, pas très longtemps ! les plus acharnés se jettent sur le déco alors que le D.E. repousse l'heure de décollage. Après qu'ils soient parti, je me résous sans conviction à me mettre en l'air.
Gonflage, décollage et, a peine les pieds en l'air, vision d'horreur au détour du premier sapin. Tout le monde est tanké sur Assy, aïe...
Mode survie immédiat, je reste à tourner dans la moindre zone que ne descend pas (mais qui ne monte pas non plus, hein, faut pas rêver...) Lente, très très lente progression vers les pré-falaises de Varan avec le frein à main tiré en permanence, et putain qu'il fait chaud ! Ne rien lâcher et ne jamais descendre sous l'altitude du déco en attendant que la couche perce.
J'avais calculé mon altitude pour le retour au goal à l'avant avant derniere balise. C'était bien vu mais pas suffisant :-(
J'aurai dû en compter une de plus soit 4 avant le goal. Ca m'aurait permis de voir qu'en partant du sommet des aiguilles de Varan, j'avais une bonne chance de boucler le parcour. Je me suis contenté d'assurer ma transition sur le vers le Prarion en me disant qu’après être remonté de ce côté, c'était ok.
Pas pu remonté suffisamment, pas fini la manche alors que le plus dur était fait. C'est long d'apprendre le parapente !
